La route sous la mer

Le nom du passage du Gois vient du mot de patois « goiser », expliqué par la phrase : « passer en se mouillant les pieds ».

A l’origine, il est un banc de sable traversable à pied à marée basse pour rejoindre l’île de Noirmoutier.

Des balises en bois tout au long du parcours furent installées vers 1780, et il fut empierré plus tard. Une ligne régulière fut alors assurée par une voiture à cheval. De même l’organisation du passage se précisant, le métier de « Garde-Goa » assura une meilleure sécurité des imprévus de la marée.

Et par sécurité de dernier recours, des échafaudages en bois en guise de refuge furent installés.

De nos jours, le Gois est une chaussée praticable en voiture à marée basse. C’est sa longueur qui confère au passage du Gois son caractère exceptionnel : 4,5 kilomètres. On dit que la mer monte à la vitesse d’un cheval au galop.

 Pendant des années, le Gois a été emprunté par les Noirmoutrains, avant la construction du pont.

De nombreux accidents furent répertoriés.

Les légendes du passage du Gois parlent toutes seules, Le banc du Braillard et la passe des Braillards font allusion au mythe des Braillards, des créatures étranges qui crient la nuit au niveau du passage pour simuler des noyades, des imprudents qui se seraient aventurés à la montée de la mer et qui seraient surpris par la marée. Les Braillards tentent alors d’attirer des courageux nageurs vendéens pour les faire périr à leur tour par épuisement! C’est alors qu’on peut entendre les étranges créatures ricaner !

Les Encharlubines, elles, sont les âmes du purgatoire des marins morts en mer, suite à un naufrage du bateau « le Charles Ubine », qui sortent de la terre, traversent les mers et crient sur les côtes pour demander les prières à leurs femmes. Ils se manifestent par des lueurs à la surface des eaux par temps orageux.

Source 1 : http://knol.google.com/k/le-gois-vend%C3%A9e#Les_l(C3)(A9)gendes_autour_du_Gois_(3A)

Source 2 :http://knol.google.com/k/l%C3%A9gendes-et-myst%C3%A8res-de-vend%C3%A9e#