Les lois mémorielles repositionnent l’Etat sur le sujet du génocide vendéen

Quand, jeudi dernier, les députés ont adopté la proposition de loi sur la pénalisation de la négation des génocides. Le génocide vendéen, souvent oublié par l’histoire française, est de nouveau d’actualité dans les sujets de discussions.

 Massacre du Moulin-de-la-Reine, le 5 avril 1794, 22 femmes et enfants sont fusillés

La France, actrice du premier génocide idéologique en Vendée.

L’objectif visé était de créer l’homme nouveau en passant par la disparition de l’homme ancien qui devait accepter d’être régénéré ou de disparaître. C’est alors que la Révolution a supprimé la famille royale, le clergé, la noblesse et tous ceux qui ont joué un rôle important au temps de « l’avant-révolution »

Ce crime, légal car voté par la chambre des députés, a notamment été mis en œuvre par Robespierre, Carnot, Barrère, et d’autres membres du Comité de salut public

Mais éliminer une population conséquente évaluée à 815 000 habitants n’est pas chose facile ! Celle-ci se défend. L’inimaginable est alors réalisé, un avant-goût des camps d’extermination nazis… (Utilisation de gaz, de fours etc.)

Avec le temps, les bourreaux sont devenus les victimes et les victimes les bourreaux (réaction tout à fait humaine consistant à masquer et même inverser les causes et les conséquences du crime)

On appelle ce phénomène : mémoricide, qui s’est accompagné chez les victimes d’un déni lié à la peur et à la honte.

Pouvons-nous pour autant , continuer à renier ce génocide ?

Le Parlement français doit voter la reconnaissance de ce génocide ? Dans le cadre des lois mémorielles, il n’a pas le choix.