Projet immobilier original en Vendée : « vieillir dans le quartier »

  • Un projet immobilier pour « vieillir dans le quartier »

Un projet immobilier original : « Vivre et vieillir au Val-d’Ornay » : constitué d’une vingtaine de personnes, le groupe s’investit pour que les retraités puissent « vivre et vieillir » en restant acteurs du quartier. 

  • « Vivre et vieillir au Val-d’Ornay », qu’est-ce que c’est ?

Ce groupe d’une vingtaine de personnes s’investit pour que les retraités puissent « vivre et vieillir » dans leur quartier, en harmonie avec toutes les générations, en restant acteurs du quartier. Il est à l’origine de plusieurs manifestations : le repas mensuel du dimanche, le « cogitum » pour réfléchir à la place qu’occupent retraités et personnes âgées, ou encore le Goût’écoute, pour parler santé en petit comité. Parmi eux : Bernard Poirier, Guy Champain ou encore Paulette Raffenaud. 

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  • Que dit leur enquête ?

Le groupe est soutenu par la Fondation de France, financièrement et techniquement depuis 2002. Un questionnaire a été élaboré. 80 personnes de plus de 75 ans y ont répondu. Les conclusions font apparaître un attachement très fort au logement actuel, au quartier. Le déménagement en maison de retraite est évoqué, « mais comme solution ultime, seulement si le maintien à domicile n’est plus possible ».

  •  Que propose le groupe ?

Rompre l’isolement à l’aide d’un projet immobilier, où, avec quelques maisons individuelles, des espaces communs sont disponibles comme des jardins, des potagers, des animations etc. Le Tout étant de créé un espace qui met en relation les individus pour battre la solitude sans pour autant compromettre leur intimité. Les T3 devraient être prêts à la fin de l’année 2012, les loyers sont volontairement peu élevés (inférieurs à 400€) et les appartements devraient vite trouver preneurs…

  •  Un fonctionnement original

Il est envisagé d’embaucher un salarié « pour assurer la pérennité du projet » et pour la gestion quotidienne du collectif. Reste à trouver des partenaires pour financer le poste. Il faut aussi trouver la formule qui permet de rester acteur. Le collectif y tient : « Si on apporte sa contribution, on n’attend pas la mort, on vit réellement. »

 Source : Ouest-France – Claire HAUBRY